Une visite à Saint-Chély sur le thème de la décarbonation

Valérie Drezet-Humez, cheffe de la représentation de la Commission européenne en France s’est rendue sur le site de Saint-Chély d’Apcher le 14 mars pour une visite sur le thème de la décarbonation. Sélectionné par l’Ademe Occitanie, le site est en effet soutenu dans le cadre du plan de relance européen pour les investissements conduits visant à réduire son empreinte carbone, dans le cadre de la modernisation de ses lignes de production.

Un savoir-faire précieux

Cette occasion nous a permis de représenter l’usine et l’avancement de son projet de transformation vers l’électromobilité. Dédié à 100% aux aciers électriques, le site est le premier producteur européen pour l’électromobilité. La part de sa production destinée à l’automobile a beaucoup évolué : en 5 ans, elle est passée de 5 à plus de 40%.
Cette transformation est en train de réussir grâce aux investissements, au programme R&D et au travail des équipes : depuis 2013, plus de 150 millions d’euros y ont été investis. Ces 3 dernières années, 12 millions d’euros de R&D ont été consacrés à son développement. Le site est également dynamique d’un point de vue de l’emploi puisque 70 personnes l’ont rejoint en 10 ans.

Un site engagé

Afin de développer de nouvelles générations d’acier pour l’électromobilité, un four de recuit continu horizontal a été installé en 2022, pour un montant de plus de 17 millions d’euros.
Sur ce nouveau four, des brûleurs de dernière génération à haut rendement ont été installés afin de réduire la consommation de gaz naturel. Un dispositif de récupération de chaleur supplémentaire sera installé sur cette nouvelle ligne de production. Cette dernière permet aussi de réduire les chutes d’acier au laminoir grâce à la mise en place d’un système d’ajustement d’épaisseur de la bande au niveau des rives ce qui permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre indirectes du site.

Le saviez-vous ?

la chaleur de l’usine chauffe déjà 55 bâtiments de la ville, la piscine, l’hôpital et les écoles.
+ de 50% de l’électricité nécessaire au site est fournie par les centrales hydroélectriques.
le site est complètement approvisionné par la voie ferrée : 10 000 camions par an évités. Et il souhaite développer ses expéditions par le train, 15 à 20 fois moins émetteur de CO2 que la route !