Réindustrialisation et décarbonation : ArcelorMittal prend part au débat global

Communiqué de presse

Le 1er avril 2025 – Un débat public inédit, porté par les préfets des Alpes de Haute Provence, des Bouches du Rhône et du Gard s’ouvre le 2 avril dans la soirée à Fos-sur-Mer. Ce débat global, une première en France, concernera des projets de réindustrialisation et liés à la décarbonation, sur le territoire de Fos, de l’étang de Berre et les territoires connexes. Il se tiendra du 2 avril au 13 juillet 2025 sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP). ArcelorMittal Méditerranée y participera pour présenter et échanger autour de son projet de four à arc électrique.

L’acier, un matériau indispensable à la transition

L’acier est au cœur des chaînes de valeur, de la construction à l’automobile, de l’énergie à l’emballage et indispensable à la transition climatique et énergétique : panneaux solaires, éoliennes, voitures électriques, bâtiments basse consommation….

L’acier est un matériau recyclable à l’infini : en récupérant l’acier usagé (boîtes de conserve, voitures, matériaux de construction, navires…), ArcelorMittal peut le refondre dans son processus de production. Cela permet d’utiliser moins de matières premières telles que le fer et le charbon, et donc d’émettre moins de CO2.

ArcelorMittal acteur de la décarbonation

Le secteur joue un rôle majeur face au changement climatique. Dans le cadre de sa stratégie de décarbonation, ArcelorMittal a pris l’engagement d’agir pour atteindre zéro émission directe ou liée à l’énergie d’ici 2050.

Un premier projet en 2024 : le four poche

A Fos-sur-Mer, ArcelorMittal a investi dans un four poche qui est entré en service en 2024 et contribue à une réduction des émissions de CO2 de près de 10 % dès 2025. Un investissement de 76 millions d’euros, porté par l’entreprise et soutenu à hauteur de 15 millions d’euros par l’Etat dans le cadre de France Relance (désormais intégré à France 2030 et opéré par l’ADEME). 

Un projet en cours d’étude : le four à arc électrique

Par les procédés actuels de production, le site de Fos-sur-Mer émet intrinsèquement du CO2, principalement du fait de la transformation du minerai de fer en acier primaire via le charbon.

Le projet en cours d’étude consisterait à implanter un four à arc électrique sur le site. A ce stade le coût du projet est estimé à environ 750 millions d’euros.

Des études complémentaires seront nécessaires avant d’arriver à une décision finale d’investissement, dans un contexte de marché qui a contraint le groupe ArcelorMittal à suspendre ses décisions d’investissement sur les projets de décarbonation en Europe (novembre 2024).

Implantée depuis cinquante ans dans la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer, ArcelorMittal Méditerranée est un acteur industriel majeur du territoire. Avec 2500 salariés et 1200 sous-traitants provenant des départements des Bouches du Rhône, du Gard et du Var, le site est le deuxième complexe sidérurgique de France. Il figure aussi parmi les principaux employeurs industriels des Bouches-du-Rhône, contribuant au rayonnement de l’économie régionale. Le site de Fos-sur-Mer est spécialisé dans la production d’aciers plats haut de gamme destinés principalement à l’industrie automobile, l’énergie et les équipements industriels.

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