Piloter l’avenir de l’acier

Communiqué de presse

ArcelorMittal Europe pilote l’avenir de l’acier avec ses investissements dans la digitalisation et ses centres d’excellence pour les nouvelles technologies.

ArcelorMittal Europe investit dans la digitalisation de l’ensemble de ses activités – une année où les évolutions rapides dans les technologies ont atteint un point critique.

Dans son allocution d’aujourd’hui à Paris, à l’occasion de la journée de la société consacrée à la presse européenne, Aditya Mittal, CEO ArcelorMittal Europe et Directeur financier du groupe, a affirmé :

« 2017 a été une année charnière pour la digitalisation au sein de la société. Alors que la société se concentre sur le digital depuis plusieurs années déjà, ce qui bénéficie en particulier à ses clients, ArcelorMittal fait actuellement des investissements majeurs, non seulement sur le plan des ressources, mais aussi sur celui de l’engagement et de l’attention de la direction, pour rester à la pointe de la digitalisation dans l’industrie sidérurgique. »

Expliquant lors de cette journée pourquoi les opportunités découlant de la digitalisation et de l’industrie 4.0 s’accéléraient si rapidement, Wim Van Gerven, membre du comité de direction responsable de la transformation digitale pour l’industrie, et CEO de la division nord, ArcelorMittal Europe – Produits Plats, a indiqué :

« ArcelorMittal n’est pas novice en matière de digitalisation, commerciale ou industrielle. Nous l’avons déployée depuis des années pour améliorer nos processus : nos actifs sont déjà fortement automatisés et, dans de nombreux cas, connectés. Mais le rythme du changement est la nouveauté, nous n’avons plus besoin d’attendre deux à trois ans pour que des prototypes soient mis au point et testés – cela se produit en quelques mois. »

Des changements tels que la réduction du prix des capteurs – qui sont utilisés par milliers dans toutes les usines d’ArcelorMittal – et la capacité d’utiliser les mégadonnées pour traiter des quantités énormes de données générées à partir des capteurs, créent des possibilités qui n’existaient pas il y a deux ans.

Création de centres d’excellence dans toute l’Europe

Reconnaissant les avantages de collaborer sur de tels projets, la société a créé des centres d’excellence numérique en Belgique, en France, au Luxembourg, en Pologne et en Espagne. De nouvelles technologies y sont développées du stade de prototype à leur maturité :

Aditya Mittal :

« Aujourd’hui, quand vous vous rendez dans nos installations dans le monde, spécialement en Europe, vous verrez de petits groupes de personnes travaillant ensemble pour trouver des solutions. Le fait d’imaginer une société sidérurgique de cette taille et de relever ces défis dans un style de startup, est extrêmement stimulant. La plupart de ceux qui rejoignent le secteur sidérurgique ne s’attendraient pas à trouver de telles opportunités chez ArcelorMittal. Cela est passionnant pour les salariés existants comme pour les nouveaux. »

Au début de ce mois, ArcelorMittal Pologne a annoncé la création d’ArcelorMittal Poland Research & Innovation, pour guider et encourager des équipes pluridisciplinaires à lancer des initiatives de digitalisation et d’industrie 4.0, avec un accent sur la compétitivité et le leadership de l’industrie.

Le centre R&D d’ArcelorMittal à Avilés, en Espagne – récemment rebaptisé Global R&D Aviles Innovation Island Centre – est l’un des principaux centres d’excellence pour la digitalisation et l’industrie 4.0 au sein du groupe ArcelorMittal. Les ingénieurs, scientifiques et analystes du groupe basés au centre se concentrent sur la mise au point de technologies révolutionnaires.

En complément de son centre d’excellence SAP certifié au Luxembourg, ArcelorMittal Europe – Long Products a décidé de créer à Olaberria, Espagne, un petit centre de compétence digitale, qui travaille en utilisant la nouvelle méthode de travail agile et les technologies associées au cloud (Amazon Web Services, Microsoft Azure etc), pour aider les différentes entités dans le développement des applications web et mobiles.

À ArcelorMittal Gand, en Belgique, plus de 100 ingénieurs ont fait équipe pour s’efforcer d’accélérer les projets d’automatisation de l’usine, et pour soutenir l’introduction de la technologie dans l’ensemble du groupe. En outre, une équipe de 70 experts en systèmes et modélisation a été constituée, des ingénieurs de l’ensemble des sites industriels d’ArcelorMittal Europe – Produits Plats travaillant ensemble.

En France, le segment Downstream Solutions d’ArcelorMittal est en train de créer un siège digital, avec une petite équipe startup de spécialistes numériques basée au siège de l’entité du groupe, Downstream Solutions, à Reims, en France. L’équipe a travaillé sur des initiatives telles que la première boutique en ligne d’acier de la société.

Sur le plan commercial, une petite équipe de scientifiques des données a été recrutée au Luxembourg pour stimuler davantage les initiatives de digitalisation commerciale, en plus de l’équipe de vingt personnes qui a mis en œuvre la transformation digitale pour les clients depuis quelques années déjà.

ArcelorMittal coopère également avec des universités de premier plan en Belgique, en France, en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis pour déceler la meilleure expertise universitaire et mettre en œuvre de nouvelles idées dans le secteur.

Par exemple, au Luxembourg, l’équipe R&D d’ArcelorMittal Europe – Produits Longs coopère avec le Luxembourg Institute for Science and Technology.

Elle a aussi mis en place des partenariats avec plusieurs startups, travaillant sur des sujets tels que la fabrication additive, l’analyse des mégadonnées et la ‘manufacturing intelligence’.

Moteurs de la digitalisation

Le principal moteur de la digitalisation chez ArcelorMittal est l’avantage compétitif, les nouvelles technologies contribuant à assurer :

  • de pouvoir répondre immédiatement aux besoins en matière de produits des clients, par exemple par le biais du ‘laminoir virtuel’ de la société qui connecte tous les laminoirs, systèmes et carnets de commande des Produits Plats, pour supprimer toutes les limites, qu’elles soient géographiques ou techniques.
  • une meilleure qualité des produits, de par de meilleures prévisions à l’aide d’analyses avancées rendues possibles par les mégadonnées et l’informatique distribuée. Cela signifie que les problèmes de production peuvent être détectés avant qu’ils ne surviennent, ce qui permet une détection précoce des défauts.
  • la rentabilité sur le plan de la production et de la logistique. Par exemple, les sites R&D de la société à Avilés, en Espagne, ont mis au point une technologie révolutionnaire unique pour la programmation des lignes – inspirée par l’étude et l’imitation des mouvements de colonies de fourmis – qui a considérablement augmenté la productivité. Et le déploiement d’aires de stockage automatisées, relié à la programmation des lignes et à des engins de transport tels que des grues autonomes, signifie qu’il y a moins besoin de stocks et que les délais d’attente sont réduits : deux avantages majeurs pour la chaîne d’approvisionnement.

Moteur du changement

Les consommateurs stimulent également le changement au sein des usines d’ArcelorMittal, par exemple avec le jumelage numérique. Le jumelage numérique implique la construction de modèles virtuels d’actifs physiques ou de processus de fabrication qui ne cessent d’apprendre et de fournir des aperçus de données.

Sur ses lignes de production desservant l’industrie automobile, ArcelorMittal utilise le jumelage numérique pour créer une empreinte numérique d’une bobine qui est programmée pour être livrée.

Les défauts de qualité sont marqués d’un code-barres sur la bobine et reliés à un jumeau numérique de la bobine dans le cloud.

Les clients peuvent alors automatiquement scanner les codes-barres quand la bobine arrive, accéder aux données sur la qualité à partir du cloud et optimiser leurs opérations avec les connaissances téléchargés du code-barres.

Le fait de savoir en avance où sont les problèmes avec la bobine aide à éliminer le gaspillage et à optimiser la productivité tant pour le fournisseur que pour le client.

Les avantages d’un grand groupe

Bien que la mise en œuvre de projets numériques et d’industrie 4.0 d’une telle envergure soit un défi pour un groupe de la taille d’ArcelorMittal, une fois mis en place, ces projets peuvent apporter des avantages et une valeur majeurs, précisément en raison de l’importance et de la complexité de la société.

Wim Van Gerven :

« La digitalisation chez le numéro un mondial de l’exploitation sidérurgique et minière n’est pas simple, mais une fois les volumes de données générées par nos usines exploités, nous sommes sur le point de faire un énorme bond en avant sur le plan des avantages de la digitalisation pour nos processus de fabrication, ainsi que pour nos clients. »

Changement culturel

Reconnaissant l’ampleur du changement culturel en cours à la suite de la priorité donnée à la digitalisation, Wim Van Gerven a également évoqué la stratégie des ressources humaines de la société visant à développer les compétences des salariés sur ce plan :

« Le changement culturel dans la société est aussi important que les changements numériques eux-mêmes – la transformation digitale est un processus qui a une incidence sur l’ensemble du groupe et nous avons pleinement conscience du besoin d’instaurer le changement culturel dans notre main d’œuvre, afin que nos salariés aient la mentalité adéquate pour contribuer à ce que nos ambitions digitales soient entièrement réalisées », explique-t-il.

En savoir plus ?

Regardez le nouveau film d’ArcelorMittal Europe sur la digitalisation, ‘Leading the future of steel’.