Nouvelles mesures de réduction de production

Communiqué de presse

ArcelorMittal se prépare à de nouvelles mesures de réduction de sa production d’acier primaire dans un marché qui reste faible

Après les annonces du 6 mai dernier, ArcelorMittal annonce aujourd’hui sa décision de prendre de nouvelles mesures pour ajuster ses niveaux de production en Europe. Cet ajustement permettra de mieux aligner la production sur la demande actuelle du marché. ArcelorMittal continue d’être affectée par la faiblesse de la demande du marché et par les niveaux élevés des importations en Europe.

En conséquence, ArcelorMittal va :

  • réduire la production de fonte et de brames d’acier dans ses usines de Dunkerque (France) et d’Eisenhüttenstadt (Allemagne) ;
  • réduire la production de fonte et de brames d’acier dans son usine de Brême (Allemagne) au quatrième trimestre de cette année : l’arrêt planifié pour les travaux de réparation d’un haut-fourneau sera prolongé ;
  • prolonger l’arrêt planifié au quatrième trimestre de cette année pour des travaux de réparation d’un haut-fourneau de son usine des Asturies (Espagne).

Geert van Poelvoorde, CEO d’ArcelorMittal Europe – Produits Plats, a déclaré :

« Nous avons dû à nouveau prendre une décision difficile, mais nous estimons qu’il est préférable d’être prudent compte tenu du niveau de faiblesse du marché. Il s’agira d’une mesure temporaire, sur laquelle nous reviendrons lorsque les conditions du marché s’amélioreront. Nos salariés demeurent notre priorité absolue et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour nous assurer que les mesures sociales adéquates seront en place là où et lorsque ce sera nécessaire pour les soutenir, eux et leurs familles, pendant cette période difficile. »

Le 6 mai, ArcelorMittal avait annoncé son intention d’arrêter temporairement la production de son usine sidérurgique de Cracovie (Pologne) et de réduire la production de celles des Asturies (Espagne). L’annonce concernait également l’augmentation prévue des expéditions d’ArcelorMittal Italie à 6 millions de tonnes par an : cette augmentation prévue sera ralentie afin d’optimiser les coûts et la qualité plutôt que les volumes, compte tenu du contexte de marché actuel.