
Le recyclage de l’acier : un levier concret pour la transition écologique
Recycler l’acier, c’est produire autrement. Chez ArcelorMittal, cette démarche s’impose comme une solution concrète pour réduire les émissions de CO₂ et construire une industrie circulaire, dès aujourd’hui.
Un levier de décarbonation clé
Le recyclage de l’acier est depuis longtemps l’un des leviers les plus concrets pour réduire les émissions de CO₂ de l’industrie. Pourquoi ? Parce qu’une tonne d’acier recyclé permet d’éviter jusqu’à 1,5 tonne de CO₂, selon le procédé utilisé. C’est une solution immédiatement disponible et techniquement mature, qui complète les autres technologies de décarbonation en cours de développement.
Des moyens à la hauteur des ambitions
Sur ses sites français, ArcelorMittal déploie des équipements de pointe pour maximiser l’intégration d’acier recyclé dans ses processus industriels :
- À Fos-sur-Mer, la mise en service du nouveau four poche, avec le soutien de l’ADEME et de France 2030, permet de multiplier par cinq les volumes d’acier recyclé utilisés. Résultat : une baisse attendue de 10 % des émissions de CO₂ dès 2025.
- À Dunkerque, les capacités de recyclage ont été doublées pour viser 2 millions de tonnes d’acier recyclé par an, grâce à l’extension du parc de stockage, à un nouveau pont roulant et à l’optimisation de la logistique interne.
- Les sites de Châteauneuf et du Creusot, équipés de fours électriques, permettent une production à partir de 100 % d’acier recyclé, avec une empreinte carbone réduite
Une chaîne complète d’économie circulaire

L’acier recyclé provient d’une grande variété de sources : nos propres chutes de production mais aussi des aciers en fin de vie que nous récupérons (emballages ménagers, voitures, navires, poutrelles de bâtiments…) En moyenne, l’acier recyclé aujourd’hui a été produit il y a 35 ans. Il entame un nouveau cycle de vie, sans perte de qualité.
Mais la circularité ne va pas de soi : certains métaux indésirables peuvent altérer les propriétés des aciers haute performance. La Recherche et Développement d’ArcelorMittal mène des recherches pour améliorer la séparation des éléments indésirables apportés par les ferrailles. ArcelorMittal mise aussi sur la qualité du tri en amont et, à plus long terme, sur la coopération avec les industries utilisatrices d’acier pour faciliter le tri futur des objets en fin de vie.
Sécuriser l’accès à la ferraille : une priorité stratégique
L’un des défis majeurs pour l’avenir est la disponibilité suffisante de ferrailles de qualité. Pour y répondre, ArcelorMittal a engagé une stratégie d’acquisitions ciblées en Europe, avec quatre rachats majeurs en 2022
- Riwald Recycling aux Pays-Bas, acteur de pointe dans le traitement de ferrailles
- ALBA International Recycling en Allemagne, avec 10 sites et 400 000 tonnes traitées par an
- John Lawrie Metals en Écosse, spécialiste des métaux ferreux
- Zlomex en Pologne
Ces quatre structures renforcent l’ancrage territorial européen d’ArcelorMittal dans les filières de collecte et de traitement, et sécurisent un approvisionnement stratégique pour une production d’acier bas carbone.
Comme la production mondiale d’acier a fortement augmenté ces 30 dernières années, le recyclage seul ne suffira pas à couvrir tous les besoins et la filière de production d’acier primaire reste indispensable. Mais il représente un levier immédiat, mesurable et structurant dans la trajectoire de décarbonation de l’industrie : chaque tonne d’acier recyclé est un pas concret vers une industrie plus sobre, plus responsable, et plus durable.