L’acier électrique : un élément clé de la transition écologique
Un acier aux caractéristiques particulières
L’acier électrique est un acier à haute valeur ajoutée. Ses propriétés magnétiques et mécaniques en font un matériau clé pour le fonctionnement efficace et fiable des moteurs électriques : haute polarisation pour maximiser la performance, faibles pertes pour favoriser l’autonomie, et haute limite élastique afin d’offrir une bonne tenue mécanique pour supporter la rotation des moteurs.
Destiné à l’automobile pour le marché des véhicules électriques et hybrides, mais aussi à la production d’énergie (hydro-électricité, éolien, nucléaire…), aux moteurs industriels, et aux biens de consommation (électroménager, outillage…), l’acier électrique est généralement fourni sous forme de fines bandes (jusqu’à 0,2 à 0,35 millimètre dans l’automobile) laminées à froid qui, une fois assemblées, forment les noyaux de transformateurs ou le stator et le rotor de moteurs électriques.
L’électromobilité en ligne de mire
La mobilité durable est un des facteurs clés pour atteindre les objectifs mondiaux de réduction des gaz à effet de serre. À l’heure actuelle, 25 % de la production mondiale de CO2 est imputable au transport, dont 12 % à l’automobile.
Il est donc primordial de développer des solutions de mobilité plus respectueuses de l’environnement, et l’acier électrique produit par ArcelorMittal s’inscrit dans cette ambition.
Aujourd’hui déjà, une voiture sur deux en Europe est produite avec de l’acier ArcelorMittal. On estime qu’à l’horizon 2030, il y aura environ 50 kilos d’acier électrique dans chaque véhicule électrique, en plus des aciers classiques.
À l’heure actuelle, l’interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs en Europe est prévue pour 2035, et de nombreux constructeurs automobiles ont entamé leur transition vers l’électrique. Le futur de la voiture sera donc électrique, et ArcelorMittal est un acteur majeur de cette mutation.
Découvrez notre documentaire sur l’acier dans l’automobile :
ArcelorMittal engagé pour une production démultipliée
Deux usines d’ArcelorMittal en France sont déjà engagées dans ce renouveau technologique : Saint-Chély d’Apcher (Lozère) et Mardyck (Nord), qui sera bientôt opérationnelle.
Notre usine de Saint-Chély d’Apcher, alimentée par notre usine de Fos-sur-Mer, consacre 100 % de sa production aux aciers électriques depuis 1993.
Une nouvelle unité industrielle en construction à Mardyck devrait augmenter significativement notre capacité annuelle de production d’acier électrique. Tous les aciers électriques d’ArcelorMittal en Europe seront produits dans l’Hexagone.
L’usine de Saint-Chély d’Apcher, pionnière de l’acier électrique chez ArcelorMittal France, accompagne Mardyck dans le démarrage de sa production et la formation des collaborateurs, en partageant l’expertise acquise au fil des années : une collaboration vertueuse qui permettra un fonctionnement optimal du site de Mardyck dès son ouverture.
Découvrez le parcours de Gaëlle, responsable de la production des lignes d’acier électrique sur notre site de Mardyck
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La prouesse technique au service de la durabilité
Dans la future unité de production de Mardyck, cinq nouvelles lignes innovantes et digitalisées sont installées dans des halles de production déjà existantes du site :
- Une ligne de recuit-décapage
- Un laminoir réversible
- Une ligne de préparation
- Une ligne de recuit-vernissage
- Une ligne de refendage
Pour développer ces nouvelles lignes, les équipes projets se sont appuyées sur les dernières technologies disponibles chez ArcelorMittal qui permettent un pilotage optimisé, une connectivité en tous points des lignes, et une mobilité des équipes pour assurer les engagements du groupe en matière de sécurité, de qualité et de performance.