ArcelorMittal agit pour réduire ses émissions environnementales

ArcelorMittal est mis en cause par un rapport publié par l’association Respire au sujet de ses émissions de particules fines. Il est trop tôt à ce stade pour nous prononcer de manière précise et exhaustive sur le contenu de ce rapport, en particulier sur la méthode utilisée et la pertinence des relevés.

Toutefois, il est important en préambule de rappeler que les particules fines proviennent de nombreuses sources : chauffage, agriculture, acteurs industriels divers, transport routier et maritime... Santé Publique France indique ainsi que plusieurs leviers d’actions collectives et individuelles sont nécessaires pour réduire la pollution de l’air ambiant et son impact sur la santé, et cite parmi ces leviers : la réduction du trafic routier, l’amélioration des conditions de chauffage, la poursuite des efforts de réduction des émissions industrielles et le développement des bonnes pratiques agricoles.

S’agissant des émissions d’ArcelorMittal, nous mettons tout en œuvre pour respecter les limites d’émissions fixées par les arrêtés préfectoraux.
La surveillance de la qualité de l’air autour de nos sites est assurée par le réseau Atmo, organisme agréé à cet effet : Atmosud dans le bassin de Fos et Atmo Hauts de France autour de Dunkerque. Les résultats de cette surveillance sont communiqués aux autorités et rendus publics. Les compilations des données de mesure sont également disponibles sur les sites Internet de ces organismes. Les sites d’ArcelorMittal assurent également eux-mêmes une surveillance étroite de leurs émissions.

ArcelorMittal investit depuis plusieurs années et a mis en œuvre de nombreux projets de réduction de ses émissions, avec pour exemple :

  • Sur le site de Dunkerque, un investissement de 20 millions d’euros sur le filtre hybride de la chaîne d’agglomération a permis de réduire fortement les émissions de poussières
  • Sur le site de Fos, grâce à de nombreux investissements, ArcelorMittal Méditerranée a réduit ses émissions de poussières de plus de 70 % en 10 ans (2014-2024). ArcelorMittal Méditerranée met tout en œuvre afin que les émissions du site de Fos-sur-Mer soient conformes aux valeurs limites annuelles prescrites.
    Le site a notamment investi près de 30 millions d’euros dans un dispositif de filtration abaissant le niveau de poussières au-delà des seuils réglementaires. Ces résultats ont apporté des avancées significatives au plan de protection de l’atmosphère des Bouches du Rhône (PPA 13) en 2023 : https://france.arcelormittal.com/actualites/qualite-de-l-air-des-progres-a-fos-sur-mer
    Les émissions de poussières du site de Fos sont inférieures à la valeur limite d’émission fixée par l’arrêté préfectoral :

    Enfin, à propos de l’étude EPSEAL menée dans le bassin de Fos et citée par Respire, Santé Publique France a indiqué que « les argumentaires utilisés pour faire le lien entre un résultat sanitaire (une pathologie localement observée en excès) et une cause environnementale, présentés dans l’étude comme des "éléments d’analyse participative", doivent être considérés comme des hypothèses émises par les chercheurs et les populations, que des études ad hoc plus précises seraient en mesure de confirmer ». Le rapport est disponible publiquement : https://www.santepubliquefrance.fr/docs/rapport-d-analyse-de-l-etude-fos-epseal.