ArcelorMittal annonce ses résultats pour le premier trimestre 2019

ArcelorMittal (désigné sous les termes « ArcelorMittal » ou « la Société ») (MT (New York, Amsterdam, Paris, Luxembourg), MTS (Madrid)), le numéro un mondial de l’exploitation sidérurgique et minière intégrée, a annoncé aujourd’hui ses résultats [1] pour le trimestre clos au 31 mars 2019.

Faits marquants :

  • Performance en matière de santé et de sécurité : taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt [2] de 1,14x pour le premier trimestre 2019 (T1 2019)
  • Bénéfice opérationnel de $0,8 milliard au T1 2019 en baisse par rapport au T4 2018 ($1,0 milliard) et au T1 2018 ($1,6 milliard)
  • Bénéfice brut d’exploitation (EBITDA) de $1,7 milliard au T1 2019, en baisse de -15,3% par rapport à $2,0 milliards au T4 2018, en raison notamment d’un effet prix/coût négatif ; EBITDA de T1 2019 en baisse de -34,2% par rapport au T1 2018
  • Bénéfice net de $0,4 milliard au T1 2019
  • Expéditions d’acier de 21,8 millions de tonnes (Mt) au T1 2019 en hausse de +7,9% et +2,2% par rapport au T4 2018 et au T1 2018, respectivement
  • Expéditions de minerai de fer de 13,8 Mt au T1 2019 (stables par rapport au T1 2018), dont 9,2 Mt expédiées au prix de marché (+0,4% par rapport au T1 2018)
  • Endettement brut de $13,4 milliards au 31 mars 2019 contre $12,6 milliards au 31 décembre 2018. Endettement net en hausse à $11,2 milliards au 31 mars 2019 en raison de l’impact comptable lié à l’application d’IFRS 16 « Contrats de location » [3] ($1,2 milliard). En excluant l’impact comptable relatif à l’application du standard IFRS 16 « Contrats de location », l’endettement net aurait été de $10,0 milliards au 31 mars 2019, contre $10,2 milliards au 31 décembre 2018
  • Le maintien de la note de crédit « catégorie d’investissement » à tous les niveaux du cycle demeure la priorité financière d’ArcelorMittal, avec pour objectif de réduire l’endettement net à moins de $7,0 milliards (objectif précédent de $6,0 milliards ajusté pour tenir compte de l’impact IFRS 16)

Principales données financières (sur la base des normes internationales d’information financière IFRS) :

En millions de dollars U.S. (sauf indication contraire) T1 19 T4 18 T3 18 T2 18 T1 18
Chiffre d’affaires 19 188 18 327 18 522 19 998 19 186
Bénéfice opérationnel 769 1 042 1 567 2 361 1 569
Bénéfice net – Part attribuable au groupe 414 1 193 899 1 865 1 192
Résultat de base par action (dollars U.S.) 0,41 1,18 0,89 1,84 1,17
Bénéfice opérationnel/tonne (dollars U.S./t) 35 51 76 109 73
EBITDA 1 652 1 951 2 729 3 073 2 512
EBITDA/tonne (dollars U.S./t) 76 96 133 141 118
EBITDA/tonne pour l’acier seul (dollars U.S./t) 56 79 119 127 101
Production d’acier brut (Mt) 24,1 22,8 23,3 23,2 23,3
Expéditions d’acier (Mt) 21,8 20,2 20,5 21,8 21,3
Production de minerai de fer (Mt) 14,1 14,9 14,5 14,5 14,6
Expéditions de minerai de fer au prix de marché (Mt) 9,2 10,0 8,5 10,0 9,1

M. Lakshmi N. Mittal, Président et Directeur Général d’ArcelorMittal, a ainsi commenté ces résultats :

« Nos résultats du premier trimestre 2019 reflètent la conjoncture difficile à laquelle l’industrie a été confrontée ces derniers mois. La rentabilité a été impactée par la baisse des prix de vente de l’acier suite à une activité économique ralentie, la surcapacité mondiale toujours d’actualité dans le secteur de l’acier mais également la hausse du coût des matières premières en raison de l’évolution de l’offre disponible au Brésil.

« Nous continuons d’être confrontés à des niveaux élevés d’importations particulièrement en Europe, où les mesures de sauvegarde introduites par la Commission Européenne n’ont pas encore été complétement effectives. Bien que nous soyons quelque peu encouragés par une tarification plus soutenue en Chine, ceci n’est pas reflété en Europe où, afin de nous adapter à l’état du marché actuel, nous avons récemment annoncé la baisse annuelle de trois millions de tonnes au sein de nos activités d’acier plat. Il est primordial de restaurer des conditions équitables pour remédier à la concurrence déloyale, dont un tarif douanier afin de s’assurer que les importations en Europe soient soumises au même coût des taxes carbone que supporte les producteurs européens.

« Nous gardons le cap sur nos propres initiatives pour améliorer la performance à travers nos promesses du plan Action 2020. Notre priorité est de générer des flux de trésorerie disponibles, continuer à renforcer notre bilan financier et améliorer le rendement aux actionnaires ».

Notes explicatives

[1Les informations financières contenues dans le présent communiqué de presse ont été établies conformément aux Normes internationales d’information financière (« IFRS »), telles que publiées par le Conseil des normes comptables internationales (« IASB ») et adoptées par l’Union européenne. Si les informations financières intermédiaires figurant dans le présent communiqué ont bien été établies conformément aux normes IFRS applicables aux périodes intermédiaires, ce communiqué ne contient pas suffisamment d’informations pour constituer un rapport financier intermédiaire, tel que défini dans la norme internationale d’information financière IAS 34, « Information financière intermédiaire ». Les chiffres figurant dans le présent communiqué de presse n’ont pas été audités. Les informations financières et certaines autres informations présentées dans ce communiqué ont été arrondies au nombre entier le plus proche ou à la décimale la plus proche. C’est la raison pour laquelle la somme des chiffres d’une colonne donnée peut ne pas correspondre exactement au total figurant dans cette colonne. Aussi, certains pourcentages présentés dans les tableaux de ce communiqué représentent des calculs basés sur des chiffres sous-jacents avant qu’ils ne soient arrondis et ils peuvent donc ne pas correspondre exactement aux pourcentages que l’on obtiendrait si les calculs en question étaient basés sur les chiffres arrondis. Ce communiqué de presse contient aussi certaines informations financières non normées / indicateurs alternatifs de mesure de la performance. ArcelorMittal présente l’EBITDA et l’EBITDA/tonne, qui sont des informations financières non normées / indicateurs alternatifs de mesure de la performance, pour permettre une meilleure compréhension de la performance opérationnelle. ArcelorMittal estime que ces indicateurs sont pertinents pour décrire des tendances liées à l’activité créatrice de trésorerie et qu’ils fournissent à la direction et aux investisseurs des éléments de comparaison complémentaires entre les résultats d’exploitation de la Société et ceux d’autres sociétés. ArcelorMittal présente aussi la dette nette et les besoins en fonds de roulement comme mesures complémentaires destinées à permettre de mieux comprendre sa position financière, les changements apportés à la structure de son bilan comptable et son évaluation de crédit. ArcelorMittal présente également les flux nets de trésorerie disponibles (« free cash flow »), qui constituent une information financière non normée / indicateur alternatif de mesure de la performance calculés tels qu’indiqués dans le tableau condensé des flux de trésorerie consolidés, car ArcelorMittal pense qu’il s’agit d’un indicateur pertinent pour évaluer sa capacité à générer de la trésorerie. ArcelorMittal présente également le ratio de l’endettement net sur les 12 mois de l’EBITDA de l’année 2018 qui pourrait permettre aux investisseurs de suivre la capacité de la Société à rembourser sa dette. Les mesures financières non normées / indicateurs alternatifs de mesure de la performance doivent être lus en complément des informations financières d’ArcelorMittal établies conformément aux normes IFRS, et non s’y substituer. Ces mesures financières non normées / indicateurs alternatifs de mesure de la performance peuvent ne pas être comparables à des mesures définies par d’autres sociétés. En cas de divergence entre le texte français et le texte anglais, le communiqué dans la version anglaise fait foi.

[2La performance en matière de santé et de sécurité incluant ArcelorMittal Italia (consolidé à partir du 1er novembre 2018) était de 1.14x au T1 2019 et 0.91x au T4 2018. La performance en matière de santé et de sécurité retraité d’ArcelorMittal Italia était de 0.66x au T1 2019 comparée à 0.70x au T4 2018. Les données de la performance en matière de santé et sécurité publiées au T4 2018 d’ArcelorMittal (incluant ArcelorMittal Italia) et ArcelorMittal Italia n’ont pas été reprises dans les données comparatives dans le document. A partir du T1 2019, la méthodologie et les indicateurs utilisés par ArcelorMittal Italia pour calculer la performance en matière de santé et sécurité ont été harmonisés avec ceux utilisés par ArcelorMittal.

[3ArcelorMittal a appliqué IFRS 16 “Contrats de location” au 1er janvier 2019. En raison de l’option de transition choisie, les informations relatives aux périodes antérieures n’ont pas été retraitées. IFRS 16 “Contrats de location” permet un unique modèle de la comptabilisation pour le locataire qui induit l’enregistrement d’un droit d’utilisation de l’actif immobilier ainsi que la dette locative pour tous les contrats de location non résiliables, sauf les contrats à courte durée et actifs à moindres valeurs. Le total actif augmente sous le poste des immobilisations corporelles avec l’obligation correspondante présentée comme une dette financière (court terme pour $0,3 milliard et long terme pour $0,9 milliard), évaluée sur base de la valeur nette actualisée des paiements futurs des loyers au 1er janvier 2019. Par conséquent, l’endettement net a augmenté de $1,2 milliard au T1 2019. La charge de location des contrats de locations opérationnels précédemment comptabilisée en EBITDA est dorénavant une charge d’amortissement des droits d’utilisation de l’actif et une charge d’intérêt relative à l’amortissement de la dette liée au contrat de location. La norme IFRS 16 a induit un impact positif de l’EBITDA à hauteur de $56 millions au T1 2019 (en grande partie sur le segment « Autres activités »). De plus, les décaissements relatifs au remboursement du principal de la dette locative sont présentés comme des activités de financement dans le tableau des flux de trésorerie consolidés alors que les décaissements des contrats de locations opérationnels (avant l’application d’IFRS 16) étaient présentés comme des flux de trésorerie utilisés par les activités opérationnelles.